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EAN : 9782070453610
864 pages
Gallimard (26/09/2013)
3.67/5   93 notes
Résumé :
Tous les Hindous vous le diront, pour se débarrasser de ses péchés, il suffit de se laver dans les eaux du Gangâ, dans la cité de Vârânacî. Et, en cette année 2047, les péchés ce n'est pas ce qui manque : un corps aux ovaires prélevés glisse doucement sur les eaux du fleuve ; des intelligences artificielles se rebellent et causent de tels dégâts qu'une unité de police a été spécialement créée pour les excommunier. Gangâ, le fleuve des dieux, dont les eaux n'ont jama... >Voir plus
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Love Actually, vous vous rappelez ? « Dix histoires distinctes impliquant un large éventail de personnages, dont beaucoup sont reliés entre eux, et leur évolution. » selon Wikipedia. La page Wikipedia du Fleuve des dieux n'existe pas en version française, mais elle pourrait commencer de la même manière.

Sur la forme, on a donc un roman choral avec 10 trames narratives. le Fleuve des dieux est une oeuvre imposante dont l'action se situe dans l'Inde de 2047, laquelle a subi plusieurs restructurations nationales avec notamment l'émergence du Bharath hindou, opposé à l'Awadh musulman. Présentée comme une oeuvre de science-fiction majeure, son originalité tient certainement dans la manière dont les éléments futuristes s'entrelacent avec les fils du tissu culturel ancestral qui perdure dans cette Inde.


Science-fiction, sociologie, science ou politique, difficile de cerner ce dont traite le plus de ce roman tentaculaire. Un petit aperçu au travers des principaux personnages :

- Shiv, descendant déchu d'anciens Rajs, et son énigmatique compagnon Yogendra nous entraînent dans les eaux troubles des trafiquants d'organes puis d'IA. Nano technologies au RV.
- M. Nanda est un flic Krishna, une caste mandatée pour traquer et « excommunier » les IA de haut niveau, interdites. Gros flingues, technologie de pointe et singularité.
- Pârvati, épouse de M. Nanda d'origine rurale, a droit a sa propre trame narrative, centrée sur le couple.
- Shahîn Badûr Khan est un conseiller talentueux au sein du gouvernement Bharathi, de religion musulmane. Il nous plonge dans les méandres de la politique intérieure et extérieure, mais également dans les clivages religieux.
- Nadja, journaliste ambitieuse, se retrouve embarquée dans un complot qui la dépasse, après avoir interviewé une IA, par ailleurs acteur dans une série populaire.
- Lisa est une scientifique surdouée, et son histoire est à l'image de son domaine de connaissances : complexe !
- Lull est un ancien scientifique au rôle clé, mais un personnage difficile à cerner.
- Tal est un « neutre » : un humain ayant accepté de subir une coûteuse opération chirurgicale pour se faire retirer tout signe de distinction sexuelle, qu'il soit intérieur ou extérieur.
- Vishram m'a paru le plus sympathique. Sa carrière d'acteur est vite enterrée pour le ramener à des responsabilités au plus haut niveau.
- Aj est la fille mystérieuse aux pouvoirs mystérieux.


Je ne tairai pas plus longtemps mon ressenti : cette lecture m'a profondément éprouvé. Pas ennuyante, loin de là. Mais quel calvaire à lire ! Je m'explique :

Pour bien montrer que l'action se déroule en Inde, l'auteur a cru bon multiplier les mots indiens (comptez en 4 à 10 par page). J'apprécie cette technique quand elle est utilisée avec parcimonie, mais là… Il y a même un lexique à la fin. J'ai rapidement renoncé à m'y reporter, vu que trois fois sur quatre, on ne trouve pas le mot qu'on cherche.
Pour bien montrer que l'action se situe dans le futur, l'auteur a cru bon créer des centaines de néologismes. Sans grande recherche d'ailleurs, ni cohérence. La version anglaise passe peut-être mieux.
Pour bien montrer que son univers foisonne de gens et de lieux, l'auteur nous bombarde de noms propres (une centaine pour les personnages secondaires, autant pour les lieux et monuments).
Résultat des courses : je n'ai jamais lu de roman avec autant de noms propres, la moitié desquels ont cette force de faire perdre le fil de l'histoire…

Pour ne rien arranger, le style est tout sauf fluide. de longues phrases à la syntaxe débridée. Un style inégal qui plus est, selon les trames.
Bref, tout ça m'a vite amené à survoler le texte, à ne pas m'attacher aux détails, moi qui suis d'ordinaire incapable de lire en diagonale. Pour un roman qui repose en grande partie sur l'immersion dans son univers, je trouve ça vraiment dommage…


Côté narration, pas mieux. Les trames sont alternées trop rapidement : pas le temps de s'immerger, hop, passe à la suivante, R.V. 100 pages plus loin (une semaine de lecture laborieuse) pour connaître la suite. Autant dire que toutes les 10 pages (un chapitre en moyenne), j'ai dû péniblement relire la fin de l'épisode précédent pour me remémorer le fil conducteur.
Oh, j'oubliais : l'auteur est accroc aux flashbacks ! Je ne les aime pas en général, mais là, c'est ce qui a achevé de me perdre dans ma compréhension de nombreuses histoires. En particulier celles de Lisa, Aj et Lull. Pour tout dire, j'ai cru pendant la première moitié du roman que les deux premières ne faisaient qu'un…

Les personnages ont cette qualité d'être complexes, mais c'est une qualité dont je me serais bien passé vu la déjà plus qu'imposante complexité du roman. Des personnages peu charismatiques, parfois difficiles à cerner ou à distinguer des personnages secondaires.

Le climat général est plutôt sombre et glauque. Violence, sexe et argent sont omniprésents. Les personnages semblent comme englués dans leur quotidien. L'esthétique rappelle parfois Blade Runner (buildings et néons, IA et transhumanisme).

À mesure qu'on avance dans le roman, les trames se rejoignent lentement, avec une nette accélération dans les cent dernières pages. Même à ce moment-là, ne vous attendez pas à une chute vertigineuse, un épilogue glaçant ou une révélation saisissante.


Il n'y a pas que du mauvais dans ce roman. On devine beaucoup de matière disséminée çà et là. Un des aspects qui m'ont plu est que l'auteur semble être parti d'une analyse détaillée des aspects sociaux, culturels et économiques de l'Inde moderne pour les extrapoler à sa manière, dans son univers. Ainsi, le rapport de quatre hommes pour une femme fait écho au pays des « femmes manquantes », une réalité du passé qui était peut-être encore d'actualité au moment où l'auteur a couché ses idées sur le papier. L'industrie logicielle est également pertinente, ou encore les tensions religieuses, comme on a pu l'observer depuis l'arrivée au pouvoir de M. Narendra Modi et son gouvernement nationaliste hindou.

Malheureusement, toute cette matière se trouve gâchée par la réalisation tortueuse au possible. Love Actually, au contraire, n'avait peut-être rien d'original à offrir, mais le divertissement était assuré par ses rouages à la mécanique parfaitement huilée et maitrisée.


Pour découvrir l'oeuvre de Ian Mc Donald, j'ai longtemps hésité entre ce roman et La maison des Derviches. Par curiosité, je viens de lire que quelques critiques de ce dernier, et c'est fou : on dirait la même chose, transposée à Istanbul… L'auteur a l'air d'avoir trouvé sa marque de fabrique, mais je passerai mon chemin !

Petit edit:
Je viens de voir le film The Creator. Pourquoi j'en parle ? Parce que ce film SF qui vient de sortir a quelques thèmes centraux en commun, comme la cohabitation difficile sur Terre entre humains et IAs (la singularité n'est pas loin mais on n'en sait pas plus). L'intrigue par rapport les aux IAs est étonnamment ressemblante : les E.U. cherchent à les exterminer, et les IAs trouvent refuge dans le reste du monde (l'Inde dans notre roman). On a aussi deux personnages au rôle et aux pouvoir très similaires : La fille-enfant du film fait vraiment penser à Aj, surtout quand elle joint les mains... Sinon, pas grand chose en commun avec les deux oeuvres. Et pour ce qui est du film, grosse déception, je trouve que ça manque sacrément de profondeur et de consistance (et la bande son n'aide pas). Assez d'accord avec la critique de Dirty Tommy. Dommage car j'avais adoré Rogue One, du même réal, et on voit les petites ressemblances (cette façon de mettre en scène les tireurs longue distance par ex.). Un film qui a réussit à me rendre nostalgique de l'univers du Fleuve de dieux !
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Inde, 2047. La sécheresse semble insurmontable et le pays s'enfonce dans les troubles sociaux et les menaces de guerre. Au milieu des trafics en tous genres, des complots se nouent, tandis qu'un service spécial de la police lutte contre des IA en rébellion.

Il est difficile de résumer ce roman, tant les intrigues et les évènements foisonnent. On suit une dizaine de personnages, le point de vue changeant à chaque chapitre. Bien sûr, les histoires de chacun sont liées les unes aux autres d'une façon ou d'une autre, plus ou moins ténues, et les différents fils conducteurs se complètent pour former un tout, pour donner une vue d'ensemble au lecteur. Je ne vous cacherai pas que ça rend les choses un peu difficiles au début pour vraiment entrer dans l'histoire. Mais petit à petit, on s'attache à certains personnages, on se laisse prendre à leurs intrigues et on n'a plus envie de lâcher le livre.

Beaucoup de thèmes sont abordés: pertinence des progrès technologiques, place des femmes dans la société, problèmes environnementaux, politique internationale, toute-puissance des grandes entreprises, etc. La question du genre, en particulier, est abordée de manière très intéressante.

Malgré la présence de nombreux questionnements éthiques, le roman est aussi bourré d'action, en particulier dans le dernier tiers. Excepté quand étaient expliquées des théories scientifiques un peu élaborées, je ne me suis jamais perdue dans les méandres de cette histoire malgré son apparence de complexité. Je lui reprocherai malgré tout pas mal de longueurs: certains chapitres ne font pas beaucoup avancer l'intrigue et, même s'ils contribuent à développer la psychologie des personnages, ils auraient parfois gagné à être plus concis.

La plume est agréable, c'est bien mené, pas dénué d'ironie, et toujours intéressant. La construction du récit est un peu trop semblable à celle du précédent roman de l'auteur que j'avais lu pour mon goût, j'aurais préféré quelque chose de différent. Mais on reste dans le roman d'anticipation intelligent. Les concepts abordés sont développés de façon claire et l'auteur trace le portrait d'un avenir sombre, mais peuplé de personnages plein d'espoir, qui nous interroge sur la société que nous construisons pour demain.

Une très bonne lecture, qui demande de l'investissement et de la concentration, mais qui vaut la peine de s'accrocher pour les nombreux thèmes abordés, tous très intéressants.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Inde, 2047. La sécheresse est à son comble, les tensions ethniques au plus fort, en particulier entre le Bhârat (hindou) et l'Awadh (musulman). Rien n'a changé depuis l'indépendance, un siècle plus tôt, si ce ne sont les progrès technologiques qui ont permis d'intégrer intelligences artificielles et manipulations génétiques dans les moindres recoins de la société humaine. Vârânacî, sur la rive gauche du Gangâ sacré, est la métropole à l'image de cette Inde ancestralement multiple ; métropole en pleine expansion, elle est surpeuplée, manque cruellement d'eau, et fait se côtoyer la dévotion la plus stricte et les technologies les plus évoluées. C'est dans ses ruelles, mais aussi dans ses lieux les plus importants, que se joue l'avenir du pays, et incidemment du monde, autour du destin de neuf individus que tout oppose a priori.
C'est d'ailleurs autour de ces itinéraires personnels que Ian McDONALD structure peu à peu son intrigue tout en donnant au lecteur un panorama complet de cette Inde futuriste dans laquelle il n'a aucun mal à se projeter tant elle est crédible. On y croise tour à tour Shiv, petite frappe spécialisée dans le trafic d'organes humains, M. Nanda, flic Krishna chargé d'éliminer les intelligences artificielles non autorisées, Pâvarti son épouse, déchirée entre le respect des conventions sociales et ses désirs personnels, Shahîn Badûr Khan, directeur de cabinet de la Première Ministre du Bhârat, Nadja, journaliste afghano-suédoise arriviste, Lisa Durnau, jeune biologiste évolutionnaire, Thomas Lull son ancien amant, une référence dans le domaine des intelligences artificielles, Tal, info-décorateur dans un soap vedette de la télévision bhârati, mais surtout neutre, c'est-à-dire asexué par ingénierie génétique, Vishram, fils cadet d'une riche famille d'entrepreneurs qui rêve de devenir humoriste.
McDONALD plonge ainsi l'intimité de ces personnages dans des problématiques géopolitiques et scientifiques de leur époque, abordant de ce fait bon nombre de thèmes classiques de la science fiction moderne. de l'intelligence artificielle à l'écologie, en passant par les cybertechnologies et les manipulations génétiques, on pensera souvent à Philip K. DICK, en particulier avec cette traque des "aeais" non autorisées, et à Greg EGAN, quand ces sujets sont abordés à l'aune des problèmes éthiques et identitaires qu'ils peuvent poser. Mais là où Ian McDONALD se démarque de ces illustres références c'est que jamais il n'abandonne le côté humain de ses personnages ; au contraire, il développe progressivement la charge émotionnelle qui s'en dégage.
On pourra penser, à juste titre, que tout ceci a déjà été lu à de multiples reprises. Néanmoins, le fleuve des dieux est une grande réussite puisque le lecteur n'a aucun mal à s'attacher aux neufs personnalités mises en scène ; de même l'immersion dans l'univers indo-musulman décrit est également aisée grâce à l'écriture rythmée de l'auteur et à son choix de ne pas occidentaliser bon nombre de termes locaux ; enfin tout cela fait que les problématiques plus scientifiques, abordées en marge du récit, sont bel et bien ressenties comme partie intégrante du grand tout que forme l'intrigue. En fait, le fleuve des dieux est tout simplement un excellent roman de science fiction, indiscutablement l'un des meilleurs de l'année 2010.
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Ce titre honoré du Grand prix de l'Imaginaire, et bien d'autres prix, mérite le temps que vous passerez dessus. Car l'ouvrage est copieux, mais le sujet est dense.
En 2047, l'Inde est fragmentée en différents états, et la baisse du niveau du Gange laisse entrevoir une probable guerre de l'eau. de surcroît, le sous-continent, pour reprendre la formule consacrée, est l'enjeu de tensions internationales puisqu'il autorise encore l'exploitation d'intelligences artificielles d'un niveau jugé trop dangereux par les traités mondiaux. Les états indiens ont dû néanmoins former le corps des flics Krishna pour éliminer toute IA qui dépasserait certaines limites.
A travers le destin de plusieurs personnages, qui reviennent de chapitre en chapitre, l'auteur nous brosse un portrait de son Inde futuriste, sous des angles multiples : religieux, familiaux, militaires, etc. Tous ces destins vont s'entrecroiser, et il vous faut prendre votre temps, comme si vous dériviez au fil de l'eau, cette eau qui fait si cruellement défaut.
On soulignera l'intelligente évolution de certains humains en neutre (sauf erreur de ma part, ce pays reconnaît actuellement plus de deux sexes), l'évolution des programmes télés engorgés de créatures virtuelles adorées comme des stars, comment des réseaux mondiaux peuvent exploiter une situation géopolitique particulière, et comment un artefact extra-terrestre peut venir tout accélérer et bouleverser un pays en le faisant changer de cycle. Vous ne regarderez plus un soap de la même façon.

Ouvrage exigeant, ne serait-ce que par les très nombreux termes indiens, il a la force de proposer une évolution, pour ne pas dire une solution, exceptionnelle concernant le devenir des intelligences artificielles
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J'ai trouvé ce roman dans un stand de livres d'occasion à Strasbourg il y a quelques années. En tant que bouquineuse de Science-Fiction, j'écumais le Marché aux livres durant mes études et accumulais toutes mes trouvailles pour plus tard.

Je me lançais donc dans ce pavé ayant pour objectif d'en faire ma première lecture pour le challenge Multi-défis 2022. Ce fut une aventure éreintante qui me prit presque deux mois.

Ma lecture fut difficile durant une bonne partie de l'histoire, l'adaptation et l'immersion sont difficiles de par le vocabulaire hindou omniprésent et dont il faut chercher la définition toutes les quelques phrases dans le glossaire en fin d'ouvrage. La traduction française du mot AI (Artificial Intelligence) par Aeai est très maladroite et m'a dérangée tout au long du livre.
Pour finir sur les mauvais côtés, le roman est parsemé de rupture de rythme et de longueur qui en font la lecture comparable à l'ascension de l'Himalya, méritante et éreintante mais dont on peut être fière.


Mais ce pavé est également une petite pépite sur bien des points, notamment le scénario et les postulats scientifiques et sociétaux de l'auteur terriblement intéressants à explorer. On peut également relever l'originalité du style, chaque chapitre décrivant l'aventure de plus de huit personnages principaux chacun arrivant à sa manière à l'apothéose de l'histoire.
Chaque personnage est bien caractérisé et possède une "utilité" propre, aucun des personnages principaux n'est auxiliaire.
Les scènes de sexe sont bien intégrées, ni trop vulgaire, ni trop soft...

Pour sûr une lecture originale et très travaillée mais qui se lit avec difficulté par curiosité scientifiaue anticipative plutôt que par besoin de divertissement.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
N'importe quelle aeai assez intelligente pour réussir au test de Turing l'est suffisamment pour savoir de quelle manière le rater.
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Une bonne guerre.Une guerre d'hommes.Elle ne fit pas d'autres victimes qu'eux deux dans tout Kotkhaï , tués par un hélicoptère aeai d'assaut ayant pris le camion qu'ils conduisaient pour un véhicule ennemi .Une guerre d'hommes , une mort d'homme .
Trois semaines plus tard ,une nation était née et le soap remplaçait la guerre.
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Vidéo de Ian McDonald
Ian McDonald - La Petite Déesse et autres nouvelles .A l?occasion des Utopiales 2013 à Nantes, Ian McDonald nous présente son nouveau recueil, « La Petite Déesse et autres nouvelles » publié aux éditions Denoël lunes d?encres. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/livres/mcdonald-ian-petite-deesse-9782207111260.html http://www.mollat.com/livres/mcdonald-ian-fleuve-des-dieux-9782070453610.html http://www.mollat.com/livres/ian-mcdonald-maison-des-derviches-9782207111307.html Notes de musique : treasureseason, Return to Dope Mountain, Fjords ®
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