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La trilogie de l'héritage tome 3 sur 4
EAN : 9782253134916
672 pages
Le Livre de Poche (19/06/2013)
3.64/5   32 notes
Résumé :
Les dieux et les mortels, le pouvoir et l'amour, la mort et la vengeance... Elle détruira tout. Pendant deux mille ans la puissante famille Arameri a régné sur le monde en réduisant en esclavage les dieux qui avaient créé les hommes. Aujourd'hui les dieux sont libres et le temps des Arameri est compté.
La jeune Shahar Arameri a juré de faire confiance à Sieh, le dieu imprévisible dont elle est amoureuse. Pourtant son devoir en tant qu'héritière est de protég... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Avec « Le royaume des dieux » N. K. Jemisin clôt magistralement sa « Trilogie de l'héritage », saga ayant déjà séduit un grand nombre de lecteurs de part son originalité et sa fraicheur. Comme dans les précédents romans on retrouve ici le même décor, à savoir le palais de Ciel ainsi que la ville d'Ombre, toujours sous la domination des implacables Arameri et toujours menacés par les tensions couvant entre les Trois. L'auteur opte à nouveau ici pour un changement de perspective mais cette fois nous n'avons à faire ni à une femme ni même à un mortel mais à Sieh, dieu de l'enfance que l'on avait eu l'occasion de découvrir dans les tomes précédents. Il ne faut guère de temps pour se faire à ce nouveau narrateur pour lequel il est difficile de ne pas se prendre d'affection comme c'était déjà le cas pour Yeine dans « Les Cent Milles Royaumes » ou encore d'Oree Shoth dans « Les Royaumes déchus ».

Sieh est un personnage extrêmement fascinant dont la façon de pensée et la conception du monde radicalement différentes des nôtres offrent un grand rafraichissement au lecteur et prêtent souvent à sourire. Les personnages secondaires amenés à croiser la route de notre divinité ne sont pas en reste, les jumeaux Shahar et Dekarta en tête. On retrouve dans ce troisième volume certains des thèmes abordés dans les précédents tomes, à savoir la complexité des relations entre êtres divins et mortels, la légitimité ou non de la souveraineté arameri... L'auteur insiste toutefois davantage ici sur la conception de la mortalité des dieux et surtout sur la recherche de leur nature profonde et sur la nécessité pour eux de s'y conformer, comme le découvrira douloureusement notre héros. Un final en beauté donc et un auteur à suivre.
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Après deux précédents ambitieux et réussis volets, ayant déjà énormément déblayé l'univers de N. K. Jemisin, c'est avec intérêt et envie que j'ai découvert la conclusion de cette complexe série fantaisiste. D'autant plus que cette fois-ci, l'auteure nous dévoile le point de vue d'un Dieu, choix lui permettant un renouveau et un second souffle des plus salvateurs possible.

En effet, La Trilogie de l'Héritage m'a initialement charmé grâce à son imposant panthéon et c'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancé dans ce dernier volet bien plus dense et davantage ambitieux encore que ses prédécesseur. L'auteure développe et complexifie une fois de plus son univers et offre un roman plus calme à déguster et malgré sa profondeur, il serait mentir d'affirmer ne pas avoir ressenti certaines longueurs et autres lourdeurs par moments. La faute à une orientation bien plus diplomatique et politique dans les premières parties de ce roman. Quand bien même je reste toujours aussi admiratif par cette fine et ambitieuse construction, je dois dire que j'aurais apprécié être moins tardivement captivé. Néanmoins et une fois les bases de ce dernier jet posées, c'est avec fascination que j'ai parcouru une dernière fois la complexité de cet univers divin dont les inspirations offre un résultat cohérent et éloquent. Comme à son habitude, les enjeux sont de tailles et la dualité entre les Dieux et les mortels n'a jamais été aussi sous tension. N. K. Jemisin ne laisse ainsi aucun détails en suspend et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé une dernière fois les paysages, maintenant familiers, de son oeuvre qui m'ont marqué à coup sûr. Quant aux derniers pages, celles-ci se dessinent aussi déchirantes que touchantes et l'auteure apporte un point final travaillé et abouti à son oeuvre.

C'est pourquoi et cette fois-ci, ce sont les nombreuses relations qui m'ont le plus happé tant leur profondeur m'a mis à rude épreuve. En dévoilant le regard et les ambitions du dieu de l'enfance, c'est une fine toile sociale que j'ai eu la chance de découvrir. Bien loin de ces précédents personnages, Sieh m'a littéralement captivé et son épopée m'a plus que convaincu. C'est simple, j'ai eu la merveilleuse impression de suivre une éloquente réécriture des nombreuses mythologies existantes et c'est avec attachement que j'ai accompagné cette divinité dans sa délicate et emmêlée destinée. Mieux encore et malgré son fier statut, ce personnage n'a cessé de se dévoiler des plus humain et cela en partie grâce aux nombreuses relations qu'il tissera au cours de son aventure. La force des sentiments déborde et efface complètement l'action de ce dernier volet; offrant un résultat se dessinant pertinent et passionnant à lire. D'autant plus que malgré la dualité omniprésente au sein du monde de la Trilogie de l'Héritage, rien ne se veut tout blanc ou tout noir et la galerie de personnage esquissés met parfaitement en relief la diversité des ambitions et des envies de chacun. Mieux encore, certains anciens camarades de lecture viennent se lier à cet ultime adversité tandis que d'autres viennent à la rencontre du lecteur pour offrir, chacun à leur tour, leur pierre à cet vertueux édifice.

Finalement, ce troisième tome se dessine dans la même veine que ces prédécesseurs tout en se dévoilant différent à la fois. En dévoilant le point de vue d'une divinité, N. K. Jemisin offre une conclusion aboutie et bien plus contemplative dont la profondeur des sentiments se dévoile la force de celle-ci. J'ai été plus que sensible à toutes les émotions dépeintes quand bien même je regrette un rythme parfois assez plat et parfois inégal. Néanmoins, nul doute que je ne regrette cette dernière rencontre dont je dois, une nouvelle fois, remercier Tachan pour cette formidable recommandation que j'effectue à mon tour également.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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cette lecture a été chiante, autant être clair. Je ressors hyper mitigée de ce tome 3 et c'est pourtant le plus long. Déjà quand j'ai vu qu'on était dans la tête de Sieh ça m'a gonflé. Pourtant c'était un personnage que j'aimais bien, mais je comprenais pas l'intérêt, et tout au long du livre je me suis un peu posé la question d'ailleurs « c'est quoi l'intérêt? »
Ma lecture a été gonflante, froide, et sans émotion. J'ai même pas pu m'intéresser à l'univers et la mythologie vu qu'il n'y avait rien de neuf depuis les deux premiers tomes. L'histoire me paraissait longuette, lente, et je pense qu'il y aurait pu avoir moins de transgression et que le livre aurait pu être plus court et sans doute moins chiant. M'enfin je voulais cloturer cette trilogie alors je me suis bouffée les 660 pages, voilà.
Y avait pourtant des bonnes choses, particulièrement la relation fils de Sieh, envers ses deux pères (non parce que tout de suite envers sa mère il se met à bander alors ça devient trop pourri). Ouais parce que l'auteur est incapable de montrer de l'amour sans réaction physique. Comme si aimer était obligatoirement sexuel et physique, ça ne pouvait pas être autrement. Et ça a rajouté à mon agacement. C'était déjà ça dans les deux premiers tomes, mais j'ai eu l'impression que là c'était pire. Et puis des fois je ne comprenais pas les dialogues, les sentiments des personnages étaient bizarres, changeant sans arrêt, du coup j'avais l'impression que ça tournait en rond, que ça n'avançait à rien, n'allait nul part et qu'au final on était pas plus avancé. du coup j'y voyais guère d'intérêt.
J'aurais voulu bien aimer la relation de Sieh, Shahar et Deka, mais franchement ce qui aurait pu être mignon, terrible, déchirant et beau… Et bien était un peu froid, je trouve. Encore une fois niveau sentiment, je me suis un peu senti au bord de la route quoi, largué.
J'avais vu venir la fin, l'auteure insistait trop sur certaines choses, presque elle nous tapait dessus avec, pour nous enfoncer l'idée dans le crâne, du coup j'ai pas tellement été surprise par les révélations, ni par ce qui est arrivé. Et encore une fois je n'ai guère vu ce que ça avait pu apporter de plus à l'histoire. Si quelques trucs se règlent on va dire, mais un tome juste pour ça? Bof.
Du coup je suis assez contente d'avoir terminé cette trilogie (je crois pas que je supporterais un autre tome). Et j'en ressors pas totalement satisfaite, m'enfin les deux premiers tomes étaient pas mal.
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Autant j'ai énormément aimé les deux précédents tomes, autant j'ai eu du mal avec celui-ci. Je ne l'ai d'ailleurs même pas terminé...

J'aimais beaucoup Sieh en tant que personnage secondaire, mais sa voix en tant que personnage principal m'a fatiguée. Certes, elle est originale puisqu'il a souvent des réactions de gamin, des réactions crédibles en plus, mais cela devient rapidement indigeste. Beaucoup de blabla, peu d'avancements concrets.

Je pense que l'histoire avait du potentiel avec ce pari pris d'imposer le vieillissement à ce dieu enfant (dont on se doute qu'il évolue vers autre chose...), mais vraiment, tout cela manquait de consistance humaine.

Dans la première partie du récit, Sieh passe son temps à déambuler dans le palais en faisant étalage de son savoir sur l'univers et les gens qui le peuplent. Il rencontre des personnages intéressants, mais il est trop centré sur lui. le basculement dans ses rapports avec les autres se profile, mais il n'arrive pas assez vite à mon goût.

Concernant sa relation avec Shahar, la princesse Arameri, elle est assez étrange, plus basée sur le désir qu'autre chose, elle n'a pas la dimension complexe et épique des deux précédentes.

C'est clairement une affaire de goût et d'humeur, car l'écriture de l'auteure et son univers sont toujours aussi prenants. En somme, un personnage trop atypique pour me permettre de m'identifier à lui...
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Continuons à suivre l'histoire des Cent Mille Royaumes avec ce troisième et dernier tome.


S'attachant à de jeunes humains, Sieh fait un pacte d'amitié qui les lie par le sang. Mais les choses ne se passent pas du tout comme prévu. Responsable d'une catastrophe, Sieh disparait pendant 7 ans pour finalement réaparaitre soudainement, mortel.

Il va donc lui falloir trouver un moyen de retrouver son statut d'immortel, tout en protégeant ses deux amis dont il est tombé amoureux, ainsi que le monde, d'une menace sans précédent.


J'ai trouvé ce tome fort décevant par rapport aux deux autres, et je dois avouer que je ne suis pas loin de dire que c'est le tome de trop pour la série.


En effet, bien que l'histoire soit superbement pensée et vraiment très originale, qu'il y ait beaucoup d'action et de retournements de situation qui ne manqueront pas de surprendre le lecteur, j'ai trouvé que l'auteur faisait beaucoup trop trainer de nombreux éléments de l'intrigue, faisant finalement que le lecteur commence à s'ennuyer en lisant le livre, espérant avancer un peu plus rapidement dans l'histoire. de plus, les choses partent parfois un peu dans tous les sens, ce qui fait que l'auteur veut créer trop de sous-intrigues dans l'intrigue principale, faisant ainsi encore plus trainer les choses et allongeant donc inutilement le livre. D'autre part, on remarque également que certaines situations souffrent d'un manque d'explications ou sont même assez incohérentes, ce qui empêche le lecteur de bien profiter de l'imagination de l'auteur.

Mais, malgré ces défauts, l'histoire reste passionnante et très bien travaillée.

Suite voir lien
Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
28 mai 2012
Au final, N.K. Jemisin apporte une conclusion brillante à la trilogie de l’Héritage, le parcours de Sieh nous ramenant à l’une de nos premières rencontres et donc premier contact avec cet univers envoûtant. Un parcours hors-norme pour un personnage qui l’est tout autant et que l’on voit évoluer sous nos yeux, entre fascination, attirance et rejet.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Hymne m'avais confirmé qu'il y avait très peu de travail en ville, l'économie de la cité ayant perdu du terrain au cour des dernières année à cause d'innovations en provenance du nord. (En d'autres temps, les Arameris auraient envoyé une épidémie ou deux là-bas afin de tuer les roturiers et augmenter la demande de travail. Le chômage, pour aussi frustrant qu'il était, incarnait une forme de progrès.)
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Vidéo de N. K. Jemisin
N.K. Jemisin and Book Riot's Jenn Northington discuss Jemisin's novel The City We Became. This is a spoiler zone! No plot point is off the table from The City We Became!
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